lundi 10 mars 2014

Les fleurs moldaves

Il y a quelques années, j’ai découvert les kilims moldaves ;  c’était au Grand Bazar d’Istanbul. J’ai été frappé par les motifs floraux, très grands, aux couleurs vives.  Voici  ­- en haut des photos  - le kilim que j’ai alors rapporté.

L’automne dernier, une amie m’a proposé de l’accompagner en Moldavie, et j’ai tout de suite pensé aux kilims ! Peut-être que j’allais y  en voir d’autres ! J’ai eu une chance énorme : pendant notre séjour c’était la fête de la ville à Chişinau.  Le long de l’avenue principale, on avait érigé des kiosques qui vendaient  de l’artisanat et  des friandises, et ces kiosques étaient décorés de kilims ! En voici juste quelques uns!
Nos hôtes, qui travaillaient au Musée Ethnographique de la ville (encore une chance pour moi!) m’ont expliqué que ces kilims coloriés étaient une évolution du 19e siècle. Avant, les motifs étaient plus simples et les couleurs  plus atténuées.  Je crois qu’il y a eu une influence de la broderie  au petit point telle qu’elle s’est développée  à l’époque , avec les couleurs vives grâce aux teintes synthétiques, et les motifs qui rappellent les roses et les lilas des chromos.

Bien sûr, j’ai voulu acheter un kilim et on m’a donné une adresse, avec des kilims neufs et anciens. Il  y avait beaucoup de kilims floraux anciens dans le même style qu’à la kermesse de la ville, mais… ils étaient tous énormes ! Tout de même, la vendeuse a sorti un kilim plus petit avec un motif adorable , et celui est rentré avec moi !













Moldavian flowers

A few years ago I discovered Moldavian kelims; it was at the Grand Bazar in Istanbul. I was struck by their large floral motifs in vivid colours. The top one is the kelim I brought home at that time.

Last autumn a friend of mine suggested I go with her to Moldova. I immediately thought about kelims! Maybe I would see some more there! It turned out I was very lucky: during our stay, the capital Chişinau celebrated its holiday. Along the main avenue there were stalls selling crafts and snacks, and nearly all were decorated in kelims! Here are just a few.

Our hostesses, who worked at the Ethnographic Museum (lucky again!) told me that those colourful kelims were  a nineteenth century novelty. Earlier kelims had simpler designs and more subdued colours. I think that there must have been an influence of  Berlin woolwork as it developed at the time with its vivid colours due to synthetic dyes, and  florals such as roses and lilies as also seen on Victorian scraps.


Of course, I wanted to buy a kelim and I was directed to a shop with both old and new kelims. There was quite a choice of old floral kelims such as I had seen at the festival but… they were all enormous! However, the seller brought out a smaller kelim which, although not a floral one, was so sweet it came back with me!