mardi 27 mars 2012


Oh ! les oyas !

Beaucoup d’entre vous connaissent bien cette merveilleuse artiste et enseignante, Léa Stansal. Le plus souvent, on la voit avec un foulard de ce genre sur la tête :


C’est un foulard turc appelé yazma. Ces foulards sont en coton et, traditionnellement, imprimés à la planche. Les bords sont décorés d’une dentelle appelée oya. Les oyas sont faites au crochet, à l'aiguille ou même avec une épingle de cheveux ; elles peuvent également être décorées de perles. Les fils qu’on utilise sont  généralement en nylon ou en viscose.


Récemment, on utilise également ces fleurs en technique oya pour en faire de bijoux. On peut en acheter sur l’internet (ebay, etsy) ou à une très bonne adresse à Istanbul, Akarsutekstil, non loin du Grand Bazar (Kapali çarsi). Voici le résultat d’une visite que j’ai faite dans ce magasin !


Il y avait dans le temps également des oyas pour hommes : efesi oya. Les ronds étaient bien plus grands et ils étaient fabriqués par les parentes de l’homme qui partait en guerre. On utilisait alors du crin de cheval. 
On peut trouver de tels textiles anciens et en apprendre beaucoup dans la boutique Derviş au Grand Bazar.






Oh for oyas !

The wonderful French textile artist and charismatic embroidery teacher Léa Stansal is most often seen in the kind of headdress shown above.

It is a Turkish head scarf called yazma. Traditionally, these cotton scarves were block printed and the edge adorned by a lace called oya. Oyas are made with a crochet hook, a needle, or even a hairpin, and sometimes beads are added. The thread used is nylon or viscose.
More recently oya flowers have been turned into jewellery. Oyas may be bought on the Internet (eBay, etsy) or in an excellent shop in Istanbul called Akarsutekstil, near the Grand Bazaar (Kapali çarsi). My recent visit to this shop resulted in these mounts of oyas!

In the past there were also oyas for men, called efesi oya. They consisted of circles made out of horsehair by female relatives of the men going to war.
You can find ancient Turkish textiles and learn a lot about them in the shop Derviş at the Grand Bazaar in Istanbul.

jeudi 8 mars 2012


Journée internationale de la femme

Voilà une date qui chaque année amène à réfléchir, qui nous rappelle combien les femmes ont lutté pour une meilleure éducation, pour de vraies possibilités de carrière et tant d'autres choses qui maintenant nous semblent des droits évidents. Mais dans ce débat, on a souvent dénigré les occupations féminines traditionnelles telles que les travaux d'aiguille, les qualifiant de ”temps féminin gaspillé” – comme si nos aïeules auraient dû toutes se consacrer aux sciences et à la gestion d'entreprises au lieu de broder et de tricoter! Ah…nous n'aurions pas eu tout ce merveilleux patrimoine qui nous inspire aujourd'hui, n'est-ce pas? Peut-être cette journée serait-elle également une occasion pour reconnaître la valeur de la créativité des femmes.

Regardons cette carte de vœux soviétique, du pays où les femmes pouvaient bien conduire les tracteurs et explorer l'espace! La petite fille brode un ouvrage pour sa "maman chérie"!

De la réussite dans la profession choisie, mais également du temps pour créer de jolis objets, voilà ce que je vous souhaite toutes en ce jour, le 8 mars.


International Women's Day

This is a day that every year makes us reflect on women's struggle for better education, genuine career opportunities and so many other rights that we now mostly take for granted. However, this debate has often  sneered at traditional feminine occupations such as needlework, qualifying them as ” wasted women's time” – as if our foremothers should all have studied science and  managed companies instead of embroidering and knitting! Well, we would not have had that wonderful heritage that inspires us today, would we? Perhaps this day should also be an occasion to acknowledge the value of female creativity.

Have a look at this card with greetings on Women's Day. It dates back to the Soviet Union, a country where women would drive tractors or explore outer space. And yet, the little girl is embroidering a piece for her ”dear  mum”!
I wish you all, on this 8 March, success in the career you have chosen, but also that you may find the time to create beautiful things.

jeudi 1 mars 2012

Encore le Pays de Galles...
Le "sock monster" s'appelle Llewellyn Leek et il a été fait par une amie à ma fille, originaire du Pays de Galles. Voici de quoi elle avait l'air dans ses plus tendres années en ce jour de fête. Le costume gallois comporte un chapeau noir, une cape tissée en laine.. et la jonquille, bien sûr!
Wales again...
The sock monster is called Llewellyn Leek and was made by a friend of my daughter's, a Welshwoman herself. This is what she looked like some years ago on this day, wearing the Welsh costume: a black hat, a woollen woven cape, and not  forgetting the daffodil!
Dydd Gŵyl Dewi Hapus, Mo!

Au Pays de Galles

Au Pays de Galles on fête aujourd'hui la Saint David. Voici une carte de voeux que ma fille, immigrée récente à Caerphilly, m'a envoyée avec les symboles nationaux: la jonquille et le poireau, et un "sock monster" qui ressemble... à un poireau!

And in Wales....
it is Saint David's Day today!
Here's a greeting from my daughter who recently moved to Caerphilly: daffodils and leeks - the national symbols, and a sock monster that looks... just like a leek!

Pour que vienne le printemps!

Aujourd’hui, le 1er mars, les Bulgares épinglent  des pom-poms en laine rouge et blanche  sur leurs vêtements. Ces pom-poms peuvent avoir  la forme de deux petites figures comme ceci .
On garde ces Martenitsas (du nom bulgare de « mars ») sur soi jusqu’à l’apparition  de la première cigogne  - celles en bas sont brodées sur une serviette ukrainienne.
Je participe volontiers à ce rite si cela peut accélérer  l’arrivée du printemps, et je remercie l’amie bulgare qui m’a fait cadeau de cette Martenitsa !


May spring come soon!
Today on 1st March, the Bulgarians pin little pompom brooches of red and white wool to their clothes. These brooches may have the form of two figures, like those above. They are called Martenitsas (from the Bulgarian word for “March”) and you keep them on until you see the first stork.
Here are some storks embroidered on a Ukrainian towel.
I am happy to join in this rite if it will speed up the coming of spring, and I’d like to thank my Bulgarian friend who gave me this Martenitsa.