mercredi 19 décembre 2012



Rouge Noël

En Suède, on appelle ce rouge  « tomteröd », ce qu’on pourrait traduire par « rouge lutin », sauf qu’en Suède tout le monde sait de quelle nuance de rouge il s’agit pour que la décoration de Noël soit exacte ! C’est la couleur des bonnets des lutins, ces êtres qui s’occupent de la ferme et des animaux, et qui, par des chemins trop longs à raconter ici, ont contribué à l’image du Père Noël tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Voici quelques images du tomte suédois, et  des décorations que j’ai sorties pour les fêtes :
quilts américains, chemins de table finnois et suédois, petits lutins estoniens…

En vous souhaitant tous God Jul ! Joyeux Noël !









Christmas Red

In Sweden we call this red ‘ tomteröd’, which you could translate as ‘gnome red’, except that in Sweden everyone knows which shade of red is the right one for Christmas decorations! It is the colour of the  bonnets worn by gnomes, those creatures that take care of the farm and its animals and who, by routes too convoluted to describe here, have contributed to the image of the Santa Claus  we know today.

Here are a few pictures of the Swedish tomte and of my Christmas decorations: American quilts, Finnish and Swedish table runners,  small Estonian gnomes….

Wishing you all God Jul! Merry Christmas!
 


mardi 27 novembre 2012


Et encore….

Début novembre, je suis tombée sur encore une pièce avec des fleurs « pompon » faites sur des carrés en coton rustique ou laine, joints par un point d’épine. Au milieu, des initiales en point de croix : MT (ou MF peut-être ?).  Après quelques tours  dans la brocante parisienne je me suis décidée – et je crois que j’ai bien fait d’acheter cette couverture (probablement une couverture de table d’après les dimensions), parce que Mademoiselle Siri l’apprécie beaucoup !
Tandis que Monsieur Love préfère ce patchwork américain aux couleurs de potiron des années trente (quilté par mes soins) .
 
 














It never rains…
In early November I encountered another  « plush stars » quilt, this time in a small antique shop in Paris.  The coarse cotton or wool squares are jointed by feather stitch and in the centre there are initials in cross stitch, MT (or maybe MF?).  I think buying this piece, which, judging by its size, is probably a table cover, was a good decision: look how Miss Siri loves it!
Mr Love (pronounced Looveuh) prefers a pumpkin-coloured American 1930s patchwork quilt (which I bought as a top and quilted myself)

samedi 17 novembre 2012


Broderie  sur laine – française





En septembre dernier à Sainte Marie aux Mines nous avons pu admirer une partie de l’extraordinaire collection de Michel Perrier, qui s’est spécialisé dans les patchworks français en laine et rebrodés en laine, datant principalement du 19e siècle. Peu de temps après, j‘ai eu la chance de tomber sur une pièce (trouvée dans le Languedoc), probablement un chemin de table, brodé sur un tissu de laine et doublé d’un sac de jute avec des tampons intéressants (de douane ?). En regardant de plus près, les fleurs brodées sont en effet découpées et appliqués ! Les étoiles en technique « pompom » existent également sur des patchworks de la même époque faits en Pennsylvanie. L’ouvrage est bordé d’un tissu Jouy « ramoneur ». C’est un vrai exemple d’art populaire !


Wool embroidery from France

Last September at the Alsace Patchwork Festival there was an exhibition of a part of Michel Perrier’s extraordinary collection of French nineteenth century woollen patchwork quilts embroidered in wool (For AQSG members: I wrote an article about this collection in a newsletter in 2009). Shortly afterwards, I was lucky enough to find this piece (in the south of France), probably a table runner, also in wool and lined with jute sacking with interesting customs stamps. The embroidered flowers are actually cut out and appliquéd. The plush stars are, interestingly enough, also found on Pennsylvanian quilts! The piece is bordered with a Jouy “ramoneur” fabric. It is a true example of folk art!

dimanche 21 octobre 2012


Matriochkas (poupées russes)

Depuis quelques années, les poupées russes, ces formes un peu ovales au corps décoré, sont devenues un motif fétiche parmi les brodeuses, et sur les tissus imprimés il n’en manque pas non plus.
La matriochka (« petite mère » en russe)  est traditionnellement un objet en bois sur lequel l’artiste a peint un visage de femme, un foulard fleuri sur la tête et un costume folklorique qui couvre le reste de son corps. Cette poupée s’ouvre au milieu et on y découvre une autre poupée, plus petite, qui s’ouvre également… et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on croit qu’il ne peut plus en avoir de plus petites encore… mais si ! Il y en a parfois de la taille d’un centimètre, pas plus !

Certains ethnologues voient en la matriochka une expression de la culture matriarcale, du culte slave de la Mère Terre depuis la nuit des temps. Au fait,  c’est à la fin du 19e siècle que la matriochka fut inventée comme souvenir artisanal dans la région de la ville de Gorky.  Aujourd’hui on peut se la procurer un peu partout là ou il y a des boutiques russes ou, notamment, sur les stands des marchées de Noël en France. Ces matriochkas et d’autres poupées sont décorées avec beaucoup d’imagination, comme ces deux demoiselles en kokochnik (diadème traditionnel) tenant dans les mains l’une un samovar, l’autre une poule. Mais curieusement, je préfère personnellement les matriochkas de l’ère soviétique où il fallait se rendre derrière le Rideau de fer pour rapporter ce qui était bien souvent l’unique souvenir offert aux touristes. Les matriochkas de cette époque sont moins travaillées, et les artistes avaient moins de matériel à leur disposition, mais je leur trouve beaucoup plus de charme !
P.S. Les jumelles en forme conique ne contiennent pas d’autres poupées, mais un petit couvercle, comme si elles étaient des boîtes.



Matrioshkas (Russian nesting dolls)

For a few years now, Russian nest dolls, these somewhat oblong shapes with colourful decorated bodies have been a favourite motif among needleworkers, and they also appear frequently on printed fabrics.
Traditionally, the matrioshka (‘little mother’ in Russian) is a wooden object, painted with a woman’s face, a floral headscarf and a peasant costume. This doll opens up in the middle, revealing another smaller painted doll, which also opens up… and so on, until you think there cannot be yet another one, but yes! There may be one, hardly an inch tall, in the middle!

Some ethnologists view the matrioshka as an expression of matriarchal culture, of a Slavic Earth Mother cult that goes back hundreds of years. In fact, the matrioshka was invented in the late nineteenth century as a souvenir for tourists in the region of the town of Gorky. Today, you can find these dolls anywhere where there are Russian shops or stalls at Christmas markets. These newer matrioshkas and other wooden dolls are decorated with a lot of imagination, as these two girls wearing the kokoshnik (traditional tiara) and holding a samovar and a hen. However, I personally prefer matrioshkas from the Soviet era when you had to travel beyond the Iron Curtain to bring what often was the only souvenir on offer. The matrioshkas of those times are less perfect and the artists had less material at their disposal, but I find them so much more charming!

P.S. The conically shaped twins do not contain other dolls but small lids, as if they were meant to be containers.

dimanche 23 septembre 2012


L’enfant et le tissu




Je voudrais vous signaler une exposition  qui se termine bientôt au Musée de l’Impression sur Etoffes à Mulhouse. Si vous en avez la possibilité – allez-y ! Vous verrez  des tissus  sur le thème de l’enfant, des toiles de Jouy du 18e siècle jusqu’aux motifs tirés des bandes dessinées d’aujourd’hui. Le meilleur, c’est que ces tissus sont présentés dans leur contexte : la pédagogie, la chambre d’enfant, l’image stéréotypée des filles et des garçons….. Vous verrez ce tissu avec le Chaperon Rouge... 
Quant à mes préférés, ce sont bien les tissus à motifs de contes et de comptines, que je cherche aussi à collectionner…
Il ya aussi un très beau catalogue de cette exposition !


Children and fabrics

There is an exhibition still running at the Museum of Printed textiles in the French town of Mulhouse. Try to get to see it if you can! You’ll see fabrics for or about children, from eighteenth-century toile de Jouy to recent pieces based on cartoon characters. The best thing is that the fabrics are set in a context: child rearing, the nursery, stereotypical representations of gender roles… You’ll see a piece of the Red Riding Hood fabric above! As for me, my favourites are indeed fabrics with motifs from nursery rhymes and fairy tales that I also try to collect myself.
And there is a beautiful catalogue too!
  

mercredi 19 septembre 2012


Achats de tissus à Chypre
 
Dans les villes chypriotes on tombe souvent sur des magasins de tissus comme on n’en voit plus en Europe du Nord : des petites boutiques tenues par des familles, où la dame s’empresse de draper le tissu sur la cliente devant une glace tandis que son mari vous calcule « un bon prix »… Et quelle qualité, quel choix ! Difficile par +30 degrés de se décider pour des tissus en laine (je me suis quand même laissée convaincre pour un tissu Chanel…) ! Par contre, ce coton rouge léger allait  se montrer tout à fait en harmonie avec les tentes à la plage de Royan !






Fabric shopping in Cyprus

There are many fabric shops in Cyprus of a kind you won’t see in Northern Europe anymore: Small family-run places where the lady willingly drapes the fabric on the customer in front of a mirror, while her husband figures out “a good price”... And what quality, what choice! True, it was difficult to decide on woollens at +30 C (I did, however, let them talk me into a piece of Chanel fabric!) However, this piece of light red cotton did, as it later turned out, perfectly match the beach tents in Royan on the French Atlantic Coast!

mercredi 29 août 2012

 Broder au jardin

Rien de tel que des journées tranquilles dans un jardin ombragé pour faire avancer les projets de broderie ! Voici deux pochettes de facile cécile que j’ai terminé récemment. La pochette marron est brodée sur un tissu japonais et agrémentée d’un galon acheté à Prague. L’autre pochette est un mini-patchwork de petits carrés de feedsacks : ces  tissus américains des années trente qui proviennent des emballages… je vous expliquerai une autre fois !
Embroidering in the garden
Quiet days in a shady garden are great for advancing on your embroidery projects! These are two recently finished purses designed by facile cécile. The brown one is done on a Japanese fabric and decorated with a ribbon I bought in Prague. The other is a mini-quilt made of tiny feedsack squares (in case you did not know, feedsacks were textile bags used in the United States in the 1930s… I think I’ll write about them another time!)

dimanche 26 août 2012


En Chypre : κουκουλια - 
Lors de mon voyage à Chypre, j’ai découvert une forme d’art populaire dans les musées comme dans les boutiques d’artisanat : sur un fond de velours foncé, om attache des morceaux de cocons de soie vides, arrangés en motifs floraux, souvent avec des oiseaux. On y ajoute des perles ou des paillettes.  Ces panneaux peuvent ensuite servir comme fonds pour des photos de famille, ou des cadrans d’horloge. J’ai compris que cet art était surtout une tradition sur la presqu'île de Karpathos. Mais comme j’ai vu des sacs de cocons vides dans les merceries de Nicosie, je suppose que cet art est toujours pratiqué, sans être limité à cette région-là.
A Nicosie, j’ai ensuite retrouvé une motif similaire de fleurs et d’oiseaux sur un coffret peint, posé devant un atelier de menuisier !


In Cyprus: κουκουλια

During my trip to Cyprus I saw this form of folk art both in museums and craft shops. Pieces are cut from empty silk cocoons and fixed against a dark velvet background, forming floral motifs, often with birds, sometimes decorated with beads and sequins. These panels may then serve as a backdrop for family photos or as clock faces. I understood that this folk art had its origin on the Karpathos peninsula. Since haberdashery shops in Nicosia carried bags of silk cocoons, I suppose it is still a practised art, elsewhere as well.
Also in Nicosia, I found a similar floral motif with birds painted on a wooden chest outside a carpenter’s shop!

mercredi 18 juillet 2012


Les cœurs fleuris
Le cœur fleuri est un motif très fréquent dans l’art populaire européen. Nous en trouvons par exemple sur un patron suisse pour une paire de gants, ou sur les meubles peints en Suède. Yoko Saito s’est inspirée de ces derniers pour son livre Quilts scandinaves (et voici mon interprétation de son modèle). Quand Isabelle m’a demandée de « broder quelque chose » sur ses chaussons, j’ai pensé que ce motif irait très bien pour une broderie en laine ! J’y ai ajouté une touche Léa Stansal et ensuite photographié le tout dans le jardin, façon  Facile Cécile….




Hearts with flowers
A heart with a flower growing out of it is a common motif in European folk art. We can see it on a Swiss pattern for gloves or on painted Swedish furniture, which was an inspiration for Yoko Saito in her book Scandinavian quilts (here in my rendering). When Isabelle asked me to ‘embroider something’ on her slippers, I thought that this would be a great motif for wool embroidery! I added a sprinkle of  Léa Stansal  and took a picture of the finished work in the garden, à la  Facile Cécile.


Réference: Reinhard Peesch:  Ornamentik der Volkskunst in Europa.

dimanche 17 juin 2012


GALANTERIE veut dire  «  mercerie » en tchèque….

Voilà un  mot bien utile si on se trouve en République Tchèque et cherche ces jolis galons fleuris qui ornent les costumes traditionnels de Moravie. Il y en a une grande variété, des fins et des larges, en rouge, en jaune, en bleu, en blanc, en noir… 

Au fait, est-ce qu’ils sont tellement différents des rubans de Plougastel (en bas)? N’aurait-il pas un style européen de rubans fleuris ? Peut-être les fabriques de Saint-Etienne y étaient-ils pour quelque chose ?



GALANTERIE means 'haberdashery' in Czech…

which is good to know if you’re in the Czech republic and looking for  these lovely floral ribbons used in traditional Moravian costumes. You’ll find narrow and wide ones, in blue, red, white, yellow or black…

Actually, are they that different from traditional French ribbons called “rubans de Plougastel” (bottom picture) worn in the part of Brittany around that town? Maybe there is a European style for floral ribbons? Perhaps it was the mills in the French ribbon capital of Saint-Etienne that spread the word?

mercredi 6 juin 2012


Il y a bien du patchwork européen ancien

Je suis constamment à la recherche de preuves matérielles que le patchwork est bel et bien une technique européenne ancienne, pratiquée sur notre continent bien avant la vague de dernières décennies sous l’influence américaine. Imaginez donc ma joie à la découverte de cette pièce, exposée au Musée Juif de Prague comme partie d’un intérieur d’une maison vers 1900. Le livre Textiles from Bohemian and Moravian Synagogues nous montre trois patchworks, dont celui sur la couverture de la brochure. 
Les triangles et leur disposition (en « assiettes cassées ») sont très fréquents dans les patchworks néerlandais du XVIIIe-XIXe siècles, et la pièce danoise la plus ancienne connue (des années1720) est également  de ce modèle. On les retrouve aussi sur les Iles Britanniques à cette époque.
J’espère apprendre plus sur les traditions tchèques de patchwork au Carrefour Européen de Sainte-Marie-aux-Mines cette année, où la République Tchèque sera l’invitée d’honneur, et où il y aura une conférence justement sur les textiles au Musée juif de Prague !



Bibliographie:

Glüsing, Birgit: Gammelt dansk patchwork 2003
Kybalova, Ludmila et al (ed) Textiles from Bohemian and Moravian Synagogues, 2003
Moonen, An, A History of Dutch patchwork, 2010
Pritchard, Sue (ed): Quilts 1700-2010: Hidden Histories, Untold Stories, 2010


Yes, there is old European patchwork

I am constantly on the lookout for material proof that patchwork is a truly old European technique and has been present on our continent for ages, long before the current patchwork wave of the last decades, prompted by American influence. So you can imagine my joy at the discovery of this piece at the Jewish museum in Prague, where it was part of an exhibition of a domestic interior around the year 1900. There are three patchwork pieces featured in the book Textiles from Bohemian and Moravian Synagogues, among others the one on the cover of the pamphlet.

Triangles set in the “broken dishes” pattern are very frequent in Dutch quilts from the eighteenth and nineteenth centuries, and the oldest known Danish quilt (dated around 1720) is also done in this pattern. There are numerous examples thereof in quilts from the British Isles from the same period.
I hope to find out more about Czech patchwork traditions at Carrefour Européen de Sainte-Marie-aux-Mines this September, as the Czech Republic will be the guest of honour, and where there will be a lecture on textiles at the Jewish museum in Prague!

lundi 28 mai 2012


Ahoj! (« salut » en tchèque)

Voici quelques trouvailles que j'ai rapportées de Prague. Des trois parties de la République tchèque, la Moravie est la plus riche en  costumes et coutumes folkloriques. C’est de là que proviennent les fragments brodés sur les photos et le bonnet.

En Bohème, industrialisée assez tôt,  et également en Silésie, on produit depuis longtemps le modrotisk (Blaudruck en allemand), un tissu indigo à réserve, avec une infinité de variations de dessins.


Ahoj ! (« hello » in Czech)

Here are some treasures I brought back from Prague. The Czech Republic consists of three regions, of which Moravia is the richest one in folk costumes and traditions. The embroidered pieces, in the picture, including the cap  originate from there.

In Bohemia, which was industrialised quite early, and in Silesia, there is a history of resist-printed indigo fabric called modrotisk (Blaudruck in German), with an infinite variety of patterns.

mardi 8 mai 2012


Ah ! Wonderwool!
 Le 28 avril dernier je suis allée au salon de laine Wonderwool, au Pays de Galles. J’ai traversé un paysage qui malgré un temps maussade était impressionnant.  Contrairement aux « grands » salons, à Wonderwool on peut trouver de tas de marques de laines moins connues mais néanmoins intéressantes. C’est aussi un paradis si on cherche des mèches à filer ! J’étais heureuse de rencontrer deux créatrices que j’admire,  Sasha Kagan (dont je tricote les modèles à fleurs depuis des années) et  Susan Crawford  qui fait des rééditions des modèles vintage. J’ai craqué pour la laine Excelana, sortie exprès pour convenir aux modèles années 1940. Chez un antiquaire, j’ai trouvé ce livre datant de 1947 qui explique comment en tricotant on devient une bonne ménagère : c’est bien moins cher de tricoter des pièces pour toute la famille (et pour la maison) au lieu d’en acheter ; il explique comment recycler de vieux tricots, modifier des vêtements devenus trop petits et utiliser les restes de laine. Superbe lecture et ambiance d’un autre âge ! 



Ah! Wonderwool!
On 28 April I visited the yarn fair Wonderwool in Wales. Although the weather was bad, the countryside along the road was stunning. At Wonderwool you can find a lot of small businesses that you do not see at the big city fairs, with interesting yarns, and, if you are a spinner, you can stock up on fibre! I was happy to meet two designers I admire,  Sasha Kagan , whose floral patterns I have knitted for years, and  Susan Crawford   who specialises in rewriting vintage patters. I could not resist buying Excelana, a yarn developed especially for reproducing 1940s patterns. Moreover, I bought this book published in 1947, telling you what a thrifty housewife you are if you knit for your family and your home instead of buying ready-made things. It explains how to re-use old knitted pieces, alter garments that are too small and use up remnants. It is great reading with the atmosphere of a different age!

Pictures below courtesy of http://www.hempfabric.co.uk/

and http://www.chopped-tomatoes.com/ for knitwitches yarns.




 

vendredi 27 avril 2012


Bientôt le joli mois de mai!

Et du muguet porte-bonheur sous diverses formes ! Saviez- vous que la coutume d’offrir le muguet pour le 1er mai date de 1936 ? Mais l’association du muguet avec le bonheur existait déjà chez les Romains et les Celtes.
 





May Day soon!

And in France, lilies-of the-valley are sold everywhere in the streets. Since 1936, it has been the custom to wish your nearest and dearest happiness by bringing them these flowers on the First of May. In fact, already the Romans and the Celts associated lilies-of-the-valley with good luck.




P.S.  Si je suis un peu en avance avec le muguet, c’est parce que je vais m’absenter ce weekend…je vais au Pays de Galles à un grand festival de laine!

If I am a bit early with the lilies-of-the-valley, it is because I will be away this weekend. I’m going to Wales, to Wonderwool!