jeudi 8 octobre 2015

Le temps des récoltes......

Ces dernières semaines ont été remplies de visites aux brocantes dans les villes le long de la Seine: Boulogne, Chatou, Bougival, Croissy.....

Voici quelques trouvailles:

- Des abécédaires d'écolières et une nappe avec des marguerites (bien sûr),


- un drôle d'engin pour marquer les lignes de couture,



- apparemment, 1968 allait être l'année des produits d'entretien.....


- et qui était Paulette Chotel qui avait si bien travaillé ses ourlets, tricots et reprises?








Harvest time


The last weeks have been filled with visits to local flea markets in  towns along the Seine. 

Here are some of my finds:

- Schoolgirls' samplers and a tablecloth with marguerites (what else?),

- a strange contraption for marking seam lines,

- 1968 was apparently scheduled to be the year of cleaning products,

- and who was Pauline Chotel, who sewed such tidy  hems and made pretty dolls' clothes?




dimanche 23 août 2015

Dans quelques jours......

je serai......





!!!!!!!!!!!!!



Ou ce sera peut-être comme ça?



Je pars m'installer aux bords de ce fleuve......








Et je compte avoir plus de temps pour voyager à travers les textiles... et vous en parler.
A bientôt!



In just a few days' time.......


I willl become.......





!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Or it might be like this.......






I'm off to live near this river.......








And I expect to have more time to travel through textiles, and tell you all about it!

Watch this space!

samedi 11 juillet 2015

Leve brudparet!
Hir oes a hapysrwydd i'r dydfodol i'r newydd briodi!




Vivent les mariés!
J'ai été un peu occupée ces derniers temps, entre autres par les préparatifs du mariage de ma fille Estella à son compagnon Mark; ce mariage a eu lieu au Pays de Galles le 4 juillet dernier, dans un cadre champêtre et où presque tout, de la robe de la mariée aux plats du buffet, avait été confectionné par les amis et les familles des mariés. 
La mère de la mariée a contribué avec une boîte pour les cartes de vœux, très façon Léa Stansal, et également avec des sacs à ouvrages brodés. Les mariés et leurs invités ont profité d'une pause pour faire avancer leurs tricots! La mariée portait aussi un sac à main de tradition scanienne (la Scanie étant sa région d'origine en Suède), brodé avec des fils de laine (photo à suivre).
Il faut aussi mentionner les fanions en tissus patchwork cousus par mes gentilles amies brodeuses, "les tatas portugaises"!
 
 
 
 
 
Long live the newly-weds!
 
I have been a bit busy lately, among other things, with the preparations for my daughter Estella's wedding to her partner Mark. The wedding took place in Wales  on 4 July, in a wonderful rural setting. Nearly everything, from the bride's dress to the dishes and cakes served, had been made by friends and family.
The mother of the bride made the box for the cards, taking her inspiration from her teacher Lea Stansal. Another contribution were the embroidered work bags for the bride and groom, who together with their friends found a moment to get on with their knitting projects! The bride also had a handbag embroidered in wool, as typical for her native region of Scania in Sweden (photo later).
The bunting deserves a special mention, as it was made from patchwork fabrics over several weekends by my dear embroidering friends, known as "the Portuguese aunties"!




samedi 7 mars 2015

La Journée de la femme


Demain, 8 mars, c’est la Journée internationale de la femme. Que de controverses autour ! A quoi bon parler des femmes un seul jour, disent les cyniques, et puis les oublier le reste de l’année ? Ou faut-il tout de même profiter de cette occasion pour attirer l’attention sur les problèmes graves qui touchent les filles et les femmes dans le monde ? Ou peut-être souligner ce que les femmes ont acquis ces dernières décennies ?

En Union Soviétique, le 8 mars était une grande fête, avec des cartes de vœux spéciales. Regardons-en quelques exemples et ce qu’elles nous disent sur le caractère de cette journée comme elle était alors fêtée.
Dans quelques-unes on souligne le côté « international ». 


Bien plus souvent, c’est l’aspect profondément russe qui est évoqué, comme avec les matriochkas ou les paysannes en costume populaire. Le 8 mars était un peu la fête de mères pour la femme soviétique, quand elle fût fêtée par ses enfants qui la remplaçaient à la cuisine  ou la rendait fière en lui apportant de bonnes notes. Elle pouvait être fêtée par ses collègues masculins (ici des poupées russes mâles en uniforme – de cheminots peut-être ?).  




Et voici au moins un exemple  d’un (jeune) homme à une tâche traditionnellement féminine : ce garçon brode un rouchnik, une longue serviette qui fait part de la culture slave orientale et dont je vous parlerai une autre fois.

Je me demande si et comment on fête le 8 mars aujourd’hui dans les pays de l’ancienne URSS ?

En tout cas, je vous souhaite une joyeuse Journée de la femme !

















Women’s Day

Tomorrow, 8 March, marks International Women’s Day. And always so much controversy on this topic. What is the use, some say, to talk about women one day only and forget about them during the rest of the year? Or maybe the date nevertheless provides an opportunity, not to be missed, of highlighting the serious issues girls and women in many countries have to face? Or should we look at the achievements women have made during the past fifty years or so?


In the Soviet Union, 8 March was an important holiday, and there were special post cards for it. Let us take a look at a few and see what they tell us about the character of that holiday in those times. Some cards stress the ’international’ aspect. Much more often, we find deeply Russian motifs, illustrated for instance by matrioshkas or country girls in folk costume. 








It was also a kind of Mother’s Day for Soviet women – their children took care of household tasks on that day, or made them proud by bringing excellent school reports. Their male colleagues would pay their respects, as seen in the card with two male Russian dolls in uniform (maybe train conductors?). And we have at least one example of a traditionally feminine task carried out by a (young) male:  a boy embroidering a rushnik, a long towel belonging to the Eastern Slav tradition (that I will write more about another time).






I wonder if and how 8 March is celebrated today in post-Soviet countries?

In any case, I wish you a joyful Women’s Day!






Sources: collection propre/ own collection, Internet.

jeudi 19 février 2015

Maître Chat

Dans la version suédoise du conte  du « Chat botté», le personnage principal porte le titre Mästerkatten i stövlar, c'est à dire « maître chat botté ». Est-ce à cause du rang qu'il obtient à la fin heureuse du conte, ou parce qu'il est maître de la situation, le plus intelligent? 
Saviez-vous que l’histoire n’est pourtant pas une création originale de Charles Perrault (1628-1703), ni des frères Grimm qui au début du 19e siècle ont publié  des contes allemands dits populaires ? Au fait, l’histoire du chat malin, qui réussit à marier son pauvre maître à une princesse, était déjà publiée en 1551 à Venise, et l’auteur s’appelait Gian Francesco Straparola.  

Voici un tissu français avec des motifs du conte, et une boîte en métal – les deux datant des années 1950. Le Chat botté est également très aimé en Europe de l’Est, et il apparaît souvent sur des cartes de vœux, comme celle-ci qui date de l’époque soviétique (1958).



































Master Cat

In the Swedish version of ‘Puss in Boots’, the main character has the title Mästerkatten i stövlar, that is ‘Master Cat in Boots’. Is it because he rises to a high rank at the happy ending of the story, or because he is the master of the situation with his sharp wit? Did you know that this story is actually not an original work by Charles Perrault (1628-1703), nor by the Grimm brothers, who at the beginning of the nineteenth century published what they called German folk tales?  The story of the cunning cat who manages to bring about the marriage of his poor master to a princess was published in Venice already in 1551, and the author’s name was Gian Francesco Straparola.

Here is a French fabric with motifs from the story, and a metal box – both dating from the 1950s. Puss in Boots is also well loved in Eastern Europe, and appears often on postcards, such as this one dating from Soviet times (1958).


lundi 19 janvier 2015

Je vous souhaite, un peu tardivement, une bonne et heureuse année créative 2015 !
A belated Happy and Creative 2015 to all!




Disparitions et résurrections

Malgré l’enthousiasme pour le textile que nous sommes très nombreux à partager, la réalité est que nous ne sommes qu’une minorité, et par conséquent, les musées spécialisés dans le textile ou encore les merceries ont souvent du mal à se maintenir.
C’est toujours triste d’apprendre la fermeture d’un musée avec de belles collections. Bien qu’il soit loin, on a peut-être toujours eu l’intention de le (re)visiter, et un jour la nouvelle tombe que c’est trop tard ! C’est ce que j’ai appris au sujet  du merveilleux musée de marquoirs, situé dans le nord de l’Allemagne. Sur ce site vous pouvez encore vous rendre compte des trésors y exposés !

Est-ce que quelqu'un saurait ce qu’est devenue leur collection ?






Le musée du patchwork britannique à York va fermer ses portes au public cet automne. Si vous avez l’occasion, visitez-le pour admirer les beaux patchworks faits de ce côté de l’Atlantique, souvent datant du XVIIIe siècle.






Et c’est tout aussi triste quand une mercerie disparaît -  un endroit de proximité ou on peut se rendre pour acheter une fermeture éclair, tâtonner des écheveaux de laine ou rassembler des fils à broder en discutant!
Il y a un certain temps, je suis entrée dans une toute petite mercerie près de la Gare de l’Est à Paris. J’ai acheté probablement une des dernières bobines (du fil à gant !) du magasin, c’était évident qu’il était sur le point de fermer.
Qu’elle était donc  ma joie quand ma fille m’a dit qu’elle avait au cours d’un salon rencontré un tricoteur très enthousiaste qui venait d’ouvrir un magasin de laine… près de la Gare de l’Est à Paris !
Eric a effectivement repris cette vieille boutique, il garde un stock de boutons et d’autres nécessités de couture mais se concentre surtout sur la laine, entre autres Triskelion qui est une superbe laine galloise ! Voici une photo de sa boutique un soir de décembre… et j’espère qu’elle sera longtemps un de ces lieux de rencontre et d’inspiration dont nous avons tant besoin ! 

Et voici son site:http://www.lestricoteursvolants.com/













Closures and reopenings

In spite of the enthusiasm for textiles that we share, the fact is that we are but a tiny minority and, consequently, textile museums and haberdashery shops often have a hard time staying alive.
It is always sad to learn about the closure of a museum with beautiful collections. Even if it is a bit far from where we live, we have perhaps always intended to (re)visit it – and one day we find out that it has shut down. That was the news I learned about the wonderful sampler museum in northern Germany. On this site you can still see the treasures therein.


Does somebody know what has happened to their collection?


This autumn, the Quilt Museum in York is going to close. If you have the opportunity, visit it and admire the wonderful British quilts there, some dated as far back as the eighteenth century.



It is always sad when a haberdashery closes – a local shop where you could go to buy a zipper, touch a skein of yarn, or assemble embroidery floss while chatting with the assistant.
Some time ago, I entered a tiny haberdashery close to the Gare de l’Est train station in Paris. I must have bought one of the last reels of thread there; it was obvious that it was closing down.

Imagine my joy when my daughter told me that she had met a very enthusiastic knitter at a yarn fair, and that he had just opened a yarn shop….close to the Gare de l’Est in Paris!
Indeed, Eric had taken over that old shop, he has kept the stock of buttons and other sewing necessities, but he concentrates first and foremost on yarn. He stocks among other brands the wonderful Welsh Triskelion yarn. Above is a picture of his shop on a dark December afternoon… and I hope it will remain one of those places for meetings and for inspiration that we need so much!
His site: http://www.lestricoteursvolants.com/


Photo sources: above-mentioned websites

mardi 2 décembre 2014

Rhapsodie hongroise no 2

Piroska - voici le nom hongrois du Petit Chaperon Rouge.  Et j'en ai trouvé à Budapest! Un tableau au petit point, avec un loup particulièrement intéressé par le gâteau dans le panier, peut-être..... Et cette belle assiette, également avec d'autres personnages des contes de fées autour.
Et comme j'adore la porcelaine (principalement des années 1930-50) avec le bord rouge, j'ai également ramené de la brocante ce vase en forme de flasque avec une jolie scène pastorale. Notez que les personnages portent le costume traditionnel hongrois!







Hungarian Rhapsody No 2

Piroska  is Hungarian for Little Red Riding Hood. And I sure did find her in Budapest. A framed petit point embroidery, where the wolf seems very interested by the cake in her basket.... And this plate, with characters from other fairy tales surrounding the main picture.
As I am very fond of china with  a red edge (dating mainly from the 1930s-1950s), I was also very happy to find this vase in the shape of a flask,  depicting a pretty pastoral scene. Note that both figures are wearing traditional Hungarian dress!